Plongez Bio !
Vie des hydraires...


Les hydraires sont très répandus, mais peu observés par les plongeurs.
la petite taille des individus les rends difficilement observable au delà
de la silhouette, ramifiée ou en plume, des colonies.
Pourtant ces petits animaux délicats cachent des merveilles... observons !

Obelia geniculata
Ches les hydraires, la forme des hydrotèques (logement des individus dans la colonie) est déterminante pour identifier une espèce. Ces caractères ne sont observables qu'avec une loupe binocuaire (en laboratoire...)

Clytia hemispherica
Chez d'autres espèces, c'est d'après la forme des gonothèques que l'on déterminera précisément à qui on a affaire.

Ici, ces petits camanulaires observés en hiver sur des algues rouges, montrent clairement les gonotèques en forme d'outres annelées : reste à fouiller dans la documentation pour déterminer son petit nom !

Profitant du support, des espèces d'hydraires plus petites se fixent sur les hydraires plus grands. Comme les poupées russes...
Et chez les hydraires, on ne peut observer les colonies sans remarquer d'autres animaux : prédateurs ou opportunistes profitant du support offert...

Les caprelles profitent du support élevé pour se dresser face au courant et capturer ainsi des proies de passage.

Fixées vers la base des hydraires, ces boulettes allongées, d'environ 2 à 3 mm ressemblent à des éponges. Elles sont effectivement hérissées de spicules...
Un examen microscopique n'a (pour l'instant) par révélé l'identité de ces organismes.
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Parmi les prédateurs, des limaces de mer : ici, un jeune Doto coronata, mesurant à peine 3mm, mais déjà capable de dévorer quelques polypes des hydraires...
De taille microscopique, mais souvent en grand nombre, les protistes - vorticelles - se fixent sur les rameaux (ici, sur un hydraire plumulaire).
© Plongez Bio ! - fev 2011